Faire mémoire de ce que le Christ a vécu

Après son baptême par Jean-Baptiste, dans l’Esprit, Jésus fut conduit au le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.

- Jésus reste 40 jours

Dans la Bible, le chiffre 40 désigne de manière conventionnelle les années d’une génération (ex : 40 ans de séjour au désert ; Nb 14, 34). De là, ce chiffre 40 indique une période assez longue dont on ne connait pas la durée exacte comme les 40 jours et 40 nuits pour le déluge (Gn 7, 4). La démarche est la même pour le Christ qui resta 40 jours dans le désert. Cela évoque un temps long, nécessaire pour se convertir et renaître.

- Au désert, Jésus est tenté par le diable.

Le diable est aussi appelé Satan ou le Tentateur dans la Bible. Il est celui qui divise, qui sépare. Il désigne un être personnel invisible, qui fait obstacle et qui empêche l’homme de rejoindre Dieu. Il pousse l’homme au mal en manipulant la Parole de Dieu, et lui fait douter de Dieu et de son amour pour chacun de nous. (Genèse 3, 1-5)

Jésus est celui qui a vaincu les différentes formes de tentations (Mt 4, 1-11), y compris au moment de la Passion.

A la tentation, Jésus répond par la Parole de Dieu. Comme dans le récit des tentations, ou par la prière on le voit au jardin des Oliviers priant son Père :

“« Père, tout est possible pour toi. Eloigne-moi de cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » (Mc 14,36)”

Sens du Carême pour les chrétiens et comment le vivre

Le temps long du Carême nous est donné pour renaître, pour passer de la mort à la vie, c’est-à-dire : vivre davantage du Christ qui est la Vie même de Dieu. L’entrée en Carême est marquée par l’imposition des Cendres.

Les cendres nous rappellent notre condition mortelle : Dieu a créé l’homme à partir de la poussière du sol et il retournera à la poussière. De cette poussière, il crée un homme nouveau : pardonné, libre, sanctifié, rempli d’amour.

Cela nous invite à ne pas nous attacher aux biens qui passent mais à ce qui vaut la peine d’être vécu qui ne passe pas : l’amour.

 

Cela nous invite à ne pas nous attacher aux biens qui passent mais à ce qui vaut la peine d’être vécu qui ne passe pas : l’amour.

Dans l’évangile de Matthieu (Mt 6, 1-6.16-18) lu à la messe le mercredi des Cendres, le Christ nous donne 3 moyens pour nous tourner davantage vers Dieu : l’aumône (le partage), la prière, le jeûne :

Le partage nous ouvre à l’autre et à ses besoins.

La prière est un moyen d’entrer en communion avec Dieu qu’on ne voit pas et qui nous parle à travers sa Parole. La prière est indispensable à tout chrétien qui puise l’amour avec Dieu pour le redonner aux autres.

La prière permet, comme le jeûne et l’écoute de la Parole de Dieu, de ne pas entrer en tentation, en faisant appel au Christ. Ecouter la Parole de Dieu nous éclaire ; elle est un chemin pour ne pas nous perdre.

Le jeûne nous rappelle le sens de la mesure pour ne pas oublier d’où vient la vie.

Le Carême est une démarche de pardon, de conversion.

Dieu pardonne le premier. Il nous demande de faire de même car le pardon libère. Il fait vivre.

Se convertir, c’est changer son cœur pour aimer comme Jésus. Le temps du Carême y est particulièrement propice.

Aussi l’Eglise nous encourage à (re)vivre le sacrement de réconciliation, le pardon de Dieu qui nous libère de notre péché et nous rapproche de Dieu.

Article publié par Paroisse Ste aldegonde • Publié le Lundi 11 mars 2019 - 18h48 • 752 visites

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